CR épisode 17, 371 dN

Errance

L'auberge s'apprête à recevoir la charge. Maelius lâche quelques ordres bien sentis et organise la défense du rez-de-chaussée avec Victorius et quelques soldats. Chaque entrée est protégée. Strégus et Marmaille se placent avec le reste de leur camarade à l'étage pour faire pleuvoir des flèches sur leurs assaillants. Constance se réjouit de déverser un déluge de flammes sur de la chair fraiche.

Strégus a le geste sur et abat plusieurs assaillants. Les boules de feu de Constance ajoutent à la confusion et la charge adverse est stoppée. Pourtant les dogues de combat sont lâchés et le niveau inférieur le lance dans la bataille. Victorius traine un dogue mort vers l'étage pour le jeter sur les assaillants pendant d’Okpala, le cimeterre dieu de Maelius l'encourage à se battre.

Soudain la porte et la paroi explose en un déluge de feu. Un énorme piorad œil de braise monté sur chagar vient d'entrer dans l'auberge et explose du dérigion à coup de masse dieu. Il s'agit de Sambre. Et ce dernier semble avoir une dent contre Okpala. Strégus tente une attaque sournoise contre le colosse mais ne parvient qu'à l'effleurer et ce malgré l'aide de Maelius. Okpala comprend qu'il va perdre un deuxième porteur dans la même journée et hurle de pathétiques excuses mentales à son adversaire. Aussitôt, le combat s'arrête. Sambre semble avoir accepté les plates excuses de son rival. Tuer deux Porteur à la même Arme le même jour a dû lui sembler un peu cruel. Les piorad rechignent, le massacre était à portée de main, mais obéissent et laissent les soldats panser leurs plaies.

L'auberge est en feu. Constance est ravie. L'établissement est pillé. Après tout, Okpala est le propriétaire. L'aubergiste et les prostituées sont incorporés à la troupe et Okpala entreprend d'expliquer à son nouveau Porteur l'art de la classe et du style. Et Maelius s'en fout. Des piorad Porteurs se promènent dans les Marches, à quelques jours à peine de château de la vieille et de fort au vent. Pôle est menacée. Et pas la moindre trace de la XIII Splendeur.

Le groupe continue son voyage vers Bursh. Jojéaz aura surement des informations sur ce qui s'est passé. Maelius décide d'y aller seul avec Marmaille, Strégus et Victorius. L'accueil est froid. Après tout, Bursh vient d'affronter Svep qui a reçu l'aide de la légion. Rien d'étonnant. Pourtant ils sont reçus par Jojéaz fraternellement. Ce dernier leur doit son ascension. Pourtant sa situation n'est pas confortable. C'est Philbert, le chef du village de Svep qui en a fait le chef en lui remettant la tête de Delow, son prédécesseur. Le village de Hen, qui devait venir en renfort est arrivé trop tard pour la bataille et ce point va devoir être éclairci. Fort Ulam n'est carrément pas venu et l'affront du butin disparu n'est pas lavé. Autant dire Jojéaz a déjà un pied dans la tombe. Dans les couloirs de sa forteresse, les tractations politiques sont légions.

Maelius reçoit quantité de cadeaux et de remboursements de dettes. Remerciement et compliments pleuvent également. C'est son Arme qu'on honore. Okpala parcourt la région depuis un moment et a su se constituer un sympathique réseau.

Le petit groupe apprend plusieurs choses. Tout d'abord les piorads ne sont les bienvenus nulle part et personne ne s'associe jamais avec eux. C'est impossible. Ils sont donc seuls quelque part dans les montagnes environnantes. La technique des gens du cru et de les massacrer s’ils sont peu nombreux et de les laisser paisiblement avancer vers la chaine des forts s'ils arrivent en masse. Leur présence semble annoncer des problèmes sérieux. Un Järl a dû former un ost important et semble vouloir se couvrir de gloire à leurs dépens.

Ils apprennent également que tout le monde déteste fort Ulma. Ce village est connu pour ses ambitions dominatrices sur la zone. Rapacité toujours calmée à coups de haches et de lances mais suffisamment récurrente pour attiser les rancœurs.

Strégus, Marmaille et Victorius finissent au bordel alors que Maelius préfère aller cajoler la mère de Jojéaz chez qui il est hébergé.

Le lendemain, ils décident d'aller voir du côté de Hen. Quelques jours de marche plus tard, ils arrivent en vue du village fortifié. Sous son aspect barbare, la bourgade abrite des artisans de talent notamment dans l'art de façonner des objets en bronze ou en cuivre. *************** le chef du village de Hen, les reçoit poliment mais ne fait que confirmer ce qu'ils savent déjà: personne ne s'associe jamais avec les piorads, aucune trace de la XIIIème splendeur, Fort Ulam est peuple de fumiers qui méritent chacune des trempes qu'ils ont pris.

En partant, ils enquêtent auprès des paysans en bordure de village et découvre des charrettes de Svep. Ils comprennent ainsi où est passé le butin qui est au cœur du litige entre Svep et Bursh et pourquoi Hen est "arrivé en retard" pour la bataille. ****** n'avait surement pas très envie de participer à un combat pour une cargaison qu'il a lui-même volée.

Loin de se laisser abattre, Maelius conduit sa troupe sur la route de fort Ulam. Les dérigions perdus doivent bien être quelque part.