CR épisode 2, 736 dN

Balade à Pôle

Simon Bérille mène le groupe de mercenaire dans les sous-sols de son établissement. Là, Gamato et ses compagnons découvrent les gladiateurs qu’ils sont venus acheter. Les malheureux sont malades et se tordent de douleur dans une odeur insoutenable. Bérille explique qu’il ne les a pas soignés afin de ne pas augmenter le prix de vente. Par contre, il pense être victime d’une attaque sur son affaire et propose aux mercenaires le marché suivant : Ils ont deux jours pour soigner les gladiateurs et trouver le coupable. S’ils y parviennent, Bérille leur promet une ristourne de cinquante pourcents dont ils seront les unique bénéficières.

Aussitôt, l’enquête démarre, les soupçons se portent sur Joncquère qui a accès aux gladiateurs et à leur nourriture. Mais ce dernier se défend en évoquant les noms de deux concurrents de Simon: Loran Sybile et Yvon de Plane. Il parle aussi de Joncus, un vieux maraîcher.

Les deux concurrents travaillent pour Salamec, un dirigeant de la pègre locale. Ils participent ce soir à une soirée mondaine dans les hauteurs se Pôle. Prudemment, les mercenaires décident de s’en prendre d’abord au maraîcher. Le vieux Joncus habite une cahute aux portes de marché. Gamato, Filips et Aleyus traînent Joncquère sur les lieux et se font menaçants. Le vieux Joncus se défend et explique que le responsable des livraisons est Basile, un grand simplet qui sera présent le lendemain à l’ouverture du marché.

Saarl, lui, occupe pendant ce temps la garde afin de laisser le champ libre à ses compagnons.

Le lendemain, Basile est là. Mais en voyant Filips s’approcher, il prend la fuite. L’habile hysnaton parvient à suivre le pôlard dans les rues bondées mais les autres tardent. Gamato, dans sa précipitation, détruit la voiture à porteurs d’un chef de quartier en passant au travers. Le notable exige les oreilles et la queue du thunk qui doit prendre la fuite.

Filips et Aleyus finissent par rattraper Basile qui explique avoir eu peur. Il pensait en effet que les mercenaires travaillaient pour l’Aveugle, un gadhare sans pitié à la solde de Salamec. Ses hommes sont venus chercher Joncquère dans la nuit et Basile est terrorisé. Avec l’Aveugle, dit le dicton, tu es riche, ou tu es mort.

Gamato tente de semer ses poursuivants avec l’aide Saarl qui abat l’un d’entre eux d’une flèche dans le dos. Se perdant dans les rues, Gamato se retrouve cerné mais, par un coup de bouclier généreux, il parvient à se dégager et à reprendre sa route. Quand il retrouve enfin le marché accompagné de Saarl, Filips et Aleyus sont déjà là, devant un bon repas.

Toujours peu motivés à l’idée d’infiltrer la réception mondaine, le groupe décide d’aller voir Loran Sybile dans son arène en se faisant passer pour des vendeurs potentiels. Pour assurer leurs arrières, ils demandent à Simon Bérille de leur fournir une dizaine d’hommes à lui qu’ils installent dans une auberge à côté, au cas où l’entrevue se déroulerait mal. A la nuit tombée, Sybile les reçoit. Il est surpris et même suspicieux face à ce groupe de marchands étranges dont le garde de corps mène les négociations. Au cours de la conversation, pourtant, il lâche l’endroit où se trouve l’Aveugle. Il s’agit d’une taverne à piorads que l’homme de main utilise pour ses « entretiens privés ».

Sur place, Gamato, Saarl et Aleyus se fondent dans la foule pour laisser le temps à Filips d’escalader la façade et d’atteindre l’étage supérieur. Il assiste à l’interrogatoire musclé du pauvre Joncquère. L’Aveugle, mandaté pas Salamec, veut savoir où Pomélius et Simon Bérille cachent leur trésor. Visiblement, l’Aveugle projette une attaque surprise sur l’arène de Bérille afin de venir récupérer une précieuse marchandise.

Filips voit aussi un vieil homme, probablement un noble qui semble impatient. C’est lui qui a empoisonné les gladiateurs de Simon Bérille afin de racheter à vil prix son affaire.  Cette histoire de trésor ne l’intéresse pas et il ne souhaite pas voir les hommes de Salamec ravager l’établissement qu’il compte s’offrir.

Après le rapport de Filips, les mercenaires déduisent que le vieux noble n’est autre qu’Yvon de Plane. Ils décident alors de le filer pour l’égorger dans une ruelle afin de ramener sa tête à Bérille et ainsi honorer le part du contrat. L’idée de récupérer le trésor de Pomélius les intéresse également mais ils remettent cette question à plus tard.

En sortant, Yvon de Plane se fait escorter de quelques hommes dont un gadhare, Porteur de Crâne, un fléau suintant d’acide. L’idée de l’embuscade est aussitôt abandonnée.

La filature les conduit dans les quartiers résidentiels de Pôle. Là, ils finissent par repérer la maison du noble. Dans ce quartier, il est de bon ton d’avoir quelques gardes devant chez soir pour étaler son prestige. La maison de de Plane ne fait pas exception. Gamato s’entretient avec les hommes de Bérille. Deux d’entre eux proposent d’envoyer le gros de la troupe attaquer la maison pendant que les mercenaires s’infiltreront par derrière. Eux deux, profiteront de tout ce désordre pour voler les objets de valeur dans la demeure.

Aleyus et Saarl se placent sur un toit et abattent d’une paire de flèches silencieuses les deux gardes assoupis à l’entrée de la maison. Gamato et Filips se placent à l’arrière avec les deux cambrioleurs autoproclamés pendant que le gros des troupes se prépare à prendre d’assaut le bâtiment.

Filips franchit les clôtures et passe rapidement au-dessus de deux gardes en patrouille. Il atterrit dans la chambre d’Yvon de Plane qui reste muet de stupeur face au petit hysnaton qui vient d’apparaitre dans ses appartements. Son étonnement est tel qu’il ne se défend même pas lorsque Filips lui enfonce son épée en pleine poitrine.

Gamato lance l’assaut pour assurer la diversion. Immédiatement, le Porteur de Crâne sort, devient invisible et se téléporte d’un adversaire à l’autre, projetant dans les airs leurs cadavres couverts de brûlures.

Profitant de chaos, Filips sort avec la tête de de Plane et croisent les deux malins qui vont profiter du même désordre pour piller la villa.

De retour chez Simon Bérille, Gamato et Saarl vont dormir derrière le comptoir du « trou » pendant qu’Aleyus et Filips font un rapport à Bérille et lui remettent la tête d’Yvon de Plane. Comprenant que la guerre avec Salamec est déclarée, Simon Bérille regroupe ses hommes et part attaquer le rival de Pomélius.

Les mercenaires obtiennent donc leurs gladiateurs et gardent cinquante pourcents de la somme, comme promis. Ils sont laissés sous le regard envieux de quelques hommes de Simon restés sur place et décident de renoncer au trésor de ce dernier. Les quelques cestes qu’ils ont récupérés leur suffiront largement, rien ne sert de mourir quand on a de quoi festoyer pendant des semaines !